Joint torique

D'où vient la nomenclature de ce joint ?

Il tire son appellation de sa forme en O. En géométrie, un tore définit un tube qui se renferme sur lui-même. En anglais, il est connu sous le nom de O-Ring. L'invention du joint torique remonte aux environs de 1890 en Suède. Depuis, il fait partie des différents joints utilisés en mécanique automobile. Il est facilement reconnaissable à sa silhouette ressemblant à un donut.

Sur quels composants faut-il installer un joint torique ?

Il assure l'étanchéité entre deux pièces d’une voiture. Il est utilisé au niveau de la transmission, du système de freinage ou encore de la climatisation. Il est possible de retrouver des joints toriques au niveau du circuit de refroidissement, des raccords de climatisation ou encore du système de freinage par exemple.

Il est la plupart du temps installé entre deux composants. Il prend place entre deux surfaces, qui seront fixées et pressées l'une contre l'autre. Cette compression pousse le joint à adapter sa forme, afin d'assurer l'étanchéité du système. À titre d'illustration, le bouchon d'huile moteur comporte un tel joint. Quand le bouchon est serré, le joint protège d'une éventuelle fuite d'huile.

En quoi est-il fabriqué ?

Deux matériaux servent essentiellement à fabriquer les joints toriques utilisés en mécanique automobile :

• Le fluoroélastomère : ce polymère élastique se distingue par sa durabilité et sa résistance aux hautes températures.

• Le TPU : ce polyuréthane thermoplastique résiste à l'huile, à la graisse et à l'abrasion.

Ces joints sont également présents dans d'autres secteurs. Ils sont alors fabriqués en silicone ou en caoutchouc EPDM (éthylène-propylène-diène-monomère). Cependant, ces deux matériaux ne conviennent pas à un véhicule. Le caoutchouc EPDM est notamment incompatible avec l'huile et le carburant.

Quelles caractéristiques faut-il prendre en compte au moment d'acheter ce joint  ?

Les joints toriques d'une voiture sont sujets à des sollicitations particulières. Ils doivent impérativement résister à l'huile, aux carburants, à la graisse et à une pression relativement forte selon leur emplacement. Leurs prix varient entre 0,50 et 1 €, auprès des marques de référence comme Oring, Febi Bilstein ou encore Würth.

Voici les paramètres à prendre en compte à l'achat d'un joint torique :

• Dimensions : déterminez au millimètre près les diamètres intérieur et extérieur du joint.

• Matière : soyez attentifs à la matière du joint, qui doit supporter l'huile, les carburants et la graisse.

• Température de fonctionnement : consultez le niveau de résistance du joint torique par rapport aux hautes températures.

Pression : vérifiez également le niveau de pression maximale supportée par le joint torique.